Kunstmuseum Bern

Amy Sillman (*1955) est une voix importante de la peinture contemporaine américaine. Depuis les années 1990, elle n'a cessé d'interroger le médium en dessinant, imprimant, écrivant et créant des objets et des animations. 

Un dévouement total à des processus de transformation, d'inversion, de recréation et de vérification est caractéristique des explorations de Sillman en matière de peinture. L'exposition montre son art, qui tend vers le cinéma ou la poésie, et son rapport au temps, qui peut être compressé ou étendu. 

La présentation des groupes d'œuvres assemblées, réalisées ces quinze dernières années, permet de découvrir une création puissante et pleine de références, mise en dialogue avec la collection du Kunstmuseum Bern. Ce dialogue est organisé par l'artiste elle-même. 

Commissaire d'exposition : Kathleen Bühler

L'exposition est une coopération avec le Ludwig Forum Aachen

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La collection Rupf, déposée au Kunstmuseum Bern, est étroitement liée à l'histoire de l'éminent galeriste et défenseur du cubisme, Daniel-Henry Kahnweiler. L'activité de collectionneur du commerçant bernois Hermann Rupf a commencé vers 1907 – comme premier client de la galerie Kahnweiler à Paris. 

Des archives inédites reflètent pour la première fois la précarité de la période 1933–1945, alors que Rupf et Kahnweiler ont continué à entretenir des contacts étroits malgré les circonstances difficiles, à échanger sur les artistes et l'art ou autour de thèmes aussi quotidiens que le lait concentré et les maladies. A partir de 1940 c’est un échange « à l'ombre des fours crématoires », comme Kahnweiler l'a formulé plus tard. Grâce à l'amitié de toute une vie avec le couple de collectionneur·se·s bernois, Kahnweiler a survécu à ces expériences marquantes. L'exposition met en lumière la collection sous les auspices de cette amitié en des temps extraordinaires.

Commissaires d'exposition : Susanne Friedli, Konrad Tobler

Avec des œuvres de : Georges Braque, Eugène de Kermadec, André Derain, Othon Friesz, Max Fueter, Juan Gris, Wassily Kandinsky, Paul Klee, Henri Laurens, Fernand Léger, August Macke, André Masson, Ewald Mataré, Pablo Picasso, Florian Slotawa.

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Marisa Merz (1926–2019), figure de premier plan de la scène artistique italienne d’après-guerre, est l’unique artiste femme étroitement liée au groupe Arte Povera. La puissance subtile de son œuvre se manifeste dans son rapport au silence, à la poésie et dans sa quête de la fragilité de l’art, qui est aussi celle de l’existence.  

Dans son atelier, la sculptrice et créatrice d’installations transforme l’espace et le temps en un grand collage. Elle navigue entre de nombreuses références à l’histoire de l’art, mais aussi de multiples objets du quotidien et matériaux – de l’aluminium à l’argile, du cuivre au nylon, de la cire au tissu. Trente ans après sa première exposition institutionnelle d’envergure en Suisse, le Kunstmuseum Bern présente des œuvres iconiques en regard de travaux et de documents d’archives inédits. 

Commissaire : Livia Wermuth

Une exposition de LaM – Lille Métropole musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut, Kunstmuseum Bern et Fridericianum Kassel. En collaboration avec la Fondazione Merz, Turin.

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Dans son œuvre, Carol Rama (1918–2015) explore les grands thèmes au fondement de l’expérience humaine : la sexualité, la folie, la maladie et la mort. Elle fait partie de ces remarquables artistes femmes de la modernité qui ne connurent qu’un succès tardif. 

Dès les années 1940, Rama ouvre la voie à l’art féministe actuel avec ses représentations du désir féminin. En près de soixante ans, elle crée une œuvre à la marge et très personnelle, indépendamment de toute école ou de tout groupement artistique. Inclassable, son travail se distingue par son goût pour l’expérimentation. Le Kunstmuseum Bern consacre à cette artiste turinoise la première rétrospective d’envergure en Suisse. On peut y voir des travaux provenant de toutes les périodes de création de son œuvre singulière : envoûtants portraits expressionnistes, objets-montages dans la tradition surréaliste, peintures abstraites et œuvres réalisées à partir de matériaux industriels.

Commissaire : Livia Wermuth

Une exposition de la SCHIRN KUNSTHALLE FRANKFURT en collaboration avec le Kunstmuseum Bern.

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En 1933, la Kunsthalle Bern organise la plus grande rétrospective du vivant d’Ernst Ludwig Kirchner. L’artiste allemand, qui compte aujourd’hui parmi les figures les plus marquantes du modernisme classique, assure le commissariat de l’exposition en étroite collaboration avec Max Huggler (1903–1994), alors directeur de la Kunsthalle, qui prendra plus tard la direction du Kunstmuseum Bern. 

À travers l’exposition Kirchner × Kirchner, le Kunstmuseum Bern fait revivre cet événement majeur, mais présente également pour la première fois Kirchner dans le rôle de commissaire de son œuvre. L’exposition met l’accent sur la manière dont celui-ci interprète son évolution artistique, la modifie en partie abondamment en retravaillant des œuvres ou en rédigeant des textes sur lui-même, et explore les rapports qu’il établit entre ses travaux. L’exposition présente quelque 70 œuvres réalisées entre 1908 et 1933 provenant de musées européens et américains de renom ainsi que de collections privées. La sélection d’œuvres exposées en regard du contexte historique fait de cet ambitieux projet d’exposition une expérience unique et multiple. 

Commissaire : Nadine Franci

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